80 ans du Débarquement : revivez la journée de commémoration (2024)

18:48

Ce live est à présent terminé

Merci de l’avoir suivi et d’y avoir contribué. Pour retrouver les articles du Monde consacrés à l’anniversaire du Débarquement, cliquez ici.

18:45 Dans nos archives 📰

4- Une terre normande bouleversée, par Jean Quellien (2014)

La bataille de Normandie reste largement méconnue: l’histoire n’y trouve pas son compte; la mémoire normande non plus. A la fin de l’été 1944, la guerre laisse derrière elle une terre normande meurtrie par l’intensité des combats et la mort de 20000 de ses habitants. La bataille de Normandie est bien l’un des affrontements majeurs de la seconde guerre mondiale en Europe, comme Stalingrad. A son apogée, deuxmillions d’hommes s’affrontent, soit à peu près autant que sur les rives de la Volga.

Retrouvez le récit de l’historien Jean Quellien paru en2014, à l’occasion du 70e anniversaire du Débarquement:

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18:44 Dans nos archives 📰

3- «Bercent mon cœur d’une langueur monotone… », par Jean Lacouture (1974)

«Notre tentative de débarquement dans la région Cherbourg-LeHavre ayant échoué, j’ai ordonné le repli des troupes. Ma décision d’attaquer à cette date et en ce lieu reposait sur les meilleurs renseignements possibles. Les fantassins, les forces aériennes et la marine ont fait preuve d’une bravoure et d’un sens du devoir admirables. Si une faute a été commise et si quelqu’un doit en être blâmé, c’est moi et moi seul. Signé: Dwight Eisenhower, 6juin1944.» Ce texte, le commandant en chef des forces alliées l’avait rédigé le lundi 5juin, à tout hasard. Mais le mardi, à 9h33, il dictait à son porte-parole le communiqué suivant, qui allait embraser les peuples d’espoir: «Sous le commandement suprême du général Eisenhower, les forces navales alliées, soutenues par de puissantes forces aériennes, ont commencé ce matin à débarquer des armées alliées sur la côte nord de la France.»

Retrouvez, ci-dessous, la suite du récit du journaliste Jean Lacouture publié le 6juin1974 à l’occasion du 30^eanniversaire du Débarquement:

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18:44 Dans nos archives 📰

2- It’s a long way to Normandy, par François Bédarida (1984)

«Lorsque, dans la soirée du 5 juin 1944, la BBC diffuse son message le plus célèbre de toute la guerre (les vers de Verlaine annonçant l’imminence du débarquement, “Les sanglots longs des violons de l’automne/Blessent mon cœur d’une langueur monotone” − un message dont les services allemands d’écoute ont percé le secret, mais sans l’exploiter à leur profit), l’événement met soudain un terme à l’attente qui dure depuis des semaines de part et d’autre de la Manche», écrivait dans Le Monde l’historien François Bédarida, quarante ans après les faits.

«Car, à l’Ouest, tout le printemps 1944 n’a été qu’une gigantesque veillée d’armes. Chez les deux adversaires, on a pleine conscience de l’immensité de l’enjeu. Convoquant ses généraux en mars 1944, Hitler a été le premier à leur expliquer que l’invasion annoncée déterminerait l’issue de la guerre.» Pour lire la suite, cliquez ci-dessous:

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18:43 Dans nos archives 📰

1- L’opération Overlord et le sens de la guerre, par Henri Michel (1964)

Nous vous proposons à présent de revivre, à travers nos archives, la genèse, le déroulement et les conséquences du Débarquement.

«Ce sont les Anglais qui ont montré la voie», rappelait dans nos pages l’historien Henri Michel, en 1964. «Dès avant la guerre, un comité technique consultatif interarmées avait mis au point un projet de péniche de débarquement. Après la défaite de la France, alors que la Grande- Bretagne combat seule dans des conditions quasi désespérées, Churchill confie la préparation de jours meilleurs à un commandement des opérations combinées, dont, un an plus tard, la direction fut donnée à lord Louis Mountbatten. Celui-ci reçut, fin 1941, la mission d’étudier un plan d’attaque de l’Europe à travers la Manche.»
Pour lire la suite, cliquez ci-dessous:

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18:42 En photos 📷

18:42 L’essentiel

Les temps forts de ce 80e anniversaire du Débarquement

• «Face au retour de la guerre sur notre continent, face à la remise en cause de tout ce pour quoi ils se sont battus face à ceux qui prétendent changer les frontières par la force ou réécrire l’histoire, soyons dignes de ceux qui débarquèrent ici. Votre présence ici, en ce jour, monsieur le président d’Ukraine, dit tout cela», a déclaré Emmanuel Macron, s’adressant à Volodymyr Zelensky, lors de la cérémonie internationale organisée à Omaha Beach.
• Vingt-cinq chefs d’Etat et de gouvernement, ainsi que 250vétérans de la seconde guerre mondiale ont assisté à cet hommage.
• «Nous ne détournerons pas le regard de l’Ukraine. Si nous détournons le regard, l’Ukraine tombera sous le joug russe, puis l’Europe entière tombera aussi.Si nous le faisions, ce serait oublier ce qu’il s’est passé sur cette plage», avait auparavant lancé le président américain Joe Biden, lors de la cérémonie franco-américaine organisée au cimetière militaire de Colleville-sur-Mer.
• «Il faut continuer à se souvenir d’eux, encore et toujours», a dit le roi Charles III d’Angleterre, saluant la mémoire des héros du D-Day lors de l’hommage franco-britannique de Ver-sur-Mer, dans la matinée. Le souverain, qui a fait le déplacement malgré son cancer, a également rendu hommage en français «au courage et au sacrifice des hommes et des femmes de la Résistance».
• La Russie n’a pas été conviée aux célébrations du 80ᵉanniversaire du Débarquement, «compte tenu de la guerre d’agression que mène la Russie contre l’Ukraine, et qui s’est encore intensifiée ces dernières semaines», a fait savoir le 30mai la présidence française. Emmanuel Macron a toutefois rendu hommage à l’effort de guerre soviétique, qui permit de prendre le III^eReich en tenaille entre deux fronts.

18:26

Les cérémonies de commémoration du Débarquement sont à présent terminées

Vendredi, à Bayeux (Calvados), où siégeait le premier commissaire de la République après le Débarquement, Emmanuel Macron doit assister à10heures à une cérémonie «du retour de la souveraineté républicaine» pour célébrer «la permanence de la République et de ses valeurs».

Joe Biden prononcera, lui, un discours à la pointe du Hoc demain.

18:17

La cérémonie touche à sa fin

La cérémonie s’achève avec l’interprétation de La Marseillaise par le chœur de l’armée française et Léa Desandre, mezzo-soprano franco-italienne.

18:15 Urgent

«Soyons dignes de ceux qui débarquèrent ici», déclare Emmanuel Macron en évoquant l’Ukraine

«Face au retour de la guerre sur notre continent, face à la remise en cause de tout ce pour quoi ils se sont battus face à ceux qui prétendent changer les frontières par la force ou réécrire l’histoire, soyons dignes de ceux qui débarquèrent ici. Votre présence ici, en ce jour, monsieur le président d’Ukraine, dit tout cela», déclare Emmanuel Macron.

«Merci, merci, merci au peuple ukrainien, à sa bravoure, à son goût de la liberté. Nous sommes là et nous ne faiblirons pas. Alors oui, quand guettent l’anesthésie et l’amnésie, quand s’endorment les consciences, c’est cet élan intact qui nous entraîne sans crainte. Voilà pourquoi nous sommes ici ce jour.»

17:42

«Nous sommes tous des enfants du Débarquement», dit Emmanuel Macron

17:37

La parade aérienne aura lieu à la toute fin de la cérémonie, qui était prévue vers 17h30, mais il y a beaucoup de retard. Elle sera ouverte par la Patrouille de France et les Red Arrows de la Royal Air Force. Viendront ensuite une formation américaine composée d’un ravitailleur en vol KC-135 et de deux chasseurs F-35, un bloc français composé d’un ravitailleur en vol Airbus A330 et de quatre Rafale et deux blocs transport composés de deux C-130 français, d’un C-130 canadien, d’un airbus A400M belge et de quatre C-130 américains.

17:23

Bonjour Fred30,

La cérémonie comprend trois tableaux, le premier, intitulé «L’attente», est sur la Résistance, le deuxième, qui se déroule actuellement, est consacré au Débarquement, et le troisième sera «Le chemin de la liberté».

Le 06/06 à 16:33 En vidéos 🎥

Joe Biden: «Nous ne reculerons pas en Ukraine»

Le 06/06 à 16:30 Pour approfondir

Au Mémorial pour la paix de Caen, dans l’imaginaire des GI venus débarquer en Normandie

Les commémorations guerrières ont bien du mal, au fil des décennies, à renouveler leur message, à ne pas jouer la sempiternelle répétition de valeurs admises. Plutôt que de proposer une nouvelle fois la célébration de la bravoure et de l’héroïsme des combattants du6juin1944, de reprendre une histoire militaire dont le musée livre déjà les temps forts, le Mémorial pour la paix de Caen a choisi de se pencher sur la vie de ces anonymes venus lutter sur le sol français.

Que sait-on de ces GI, en fait, avant qu’ils n’entrent dans l’histoire? Qui sont ces jeunes hommes qui viennent des Etats-Unis participer, en débarquant sur les côtes normandes, à la libération de l’Europe du joug nazi? Quel est, sinon leur histoire, du moins leur imaginaire? Quelle culture a façonné leur esprit, dont les valeurs vont gagner le Vieux Continent à dater de cet événement majeur?

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Le 06/06 à 16:15 Pour approfondir

Ce que savaient les services secrets gaullistes

Tenu à l’écart par le commandement anglo-américain, le général deGaulle disposait toutefois de moyens directs et indirects de se tenir informé des préparatifs du débarquement des forces alliées pour libérer la France, raconte l’essayiste Rémi Kauffer, spécialiste de l’histoire de l’espionnage.

Pour lire son article, paru dans le hors-série Le Monde «1944. Des débarquements à la libération de la France», disponible en kiosques ousur le site de notre boutique, cliquez ci-dessous:

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Le 06/06 à 16:02

Un dispositif de sécurité «exceptionnel»

Un «dispositif exceptionnel» constitué de 43000policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers et militaires est déployé pour assurer la sécurité des cérémonies.

Pour la plus importante, qui va débuter d’une minute à l’autre à Omaha Beach, 12000policiers et gendarmes sont présents. Un dispositif de déminage complet a également été mis en œuvre, avec 80démineurs, dont 16plongeurs, et 50équipes cynophiles. «Aucune menace particulière» n’a été détectée par les services de renseignement, a déclaré le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, lors de la présentation de ce dispositif.

Le 06/06 à 15:48 Pour approfondir

Le planeur oublié de Montivilliers

C’est à peine une note de bas de page dans l’histoire du Débarquement, quelques secondes dansDie Deutsche Wochenschau, les actualités cinématographiques diffusées en Allemagne nazie pour servir la propagande, deux lignesdans un rapport allemand de l’époque.

A 45kilomètres à vol d’oiseau des plages du Débarquement, la petite commune de Montivilliers, proche duHavre, en Seine-Maritime, a vécu à sa façon le 6juin1944. C’est ici, bien loin de l’endroit où il était attendu, que s’est écrasé un planeur britannique, aux premières heures de ce jour historique.

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Le 06/06 à 15:40 En vidéos 🎥

Que cachent les plus célèbres photos du Débarquement?

Le 06/06 à 15:38 Pour approfondir

Robert Capa débarque à Omaha Beach le 6juin1944à 6heures du matinet réalise le scoop du siècle

Dans son récitInvasion!, publié fin 1944, le journaliste Charles Christian Wertenbaker livre untémoignage à chaud sur le D-Day et la bataille de Normandie, qu’il a couverts aux côtés de Robert Capa (1913-1954). Désigné avec quatre collègues pour couvrir le Débarquement auprès des troupes américaines, le photographe hongrois a d’abord couvert les préparatifs etle voyage sur le bateau vers la plage. Christian Wertenbaker rapporte le récit de son ami: «J’étais sur ce joli navire agréable etpropre avec le 16^ed’infanterie. La nourriture était bonne et nous avons joué au poker une bonne partie de la nuit. A un moment, j’ai eu une quinte inférieure, mais j’avais quatre neuf contre moi, ce qui était peu commun.»

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